Qu'est-ce que Jésus écrivait sur le sol ? 

Pour le comprendre, nous devons connaître un minimum l'histoire du peuple d'Israël (juif). Le peuple d'Israël est la première épouse spirituelle de Yahweh (Jésus), et ce peuple a commis l'adultère (infidélité) envers le Seigneur, en allant auprès d'autres dieux (Jérémie 3). Nous devons donc comprendre que le peuple d'Israël est un peuple qui a été rebelle et infidèle à Dieu.

 

Lorsque les juifs ont amené la femme adultère devant Jésus, afin de lui demander (pour l'éprouver) s'ils devaient la lapider selon la loi donnée par Moise, Jésus, s'étant penché, a écrit sur le sol avec son doigt. Comme les juifs continuaient de l'interroger, Jésus s'est relevé pour leur dire : que celui parmi vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle. Puis il s'est baissé de nouveau et a écrit de nouveau sur le sol, et eux se sentant condamnés dans leurs conscience s'en sont allés un à un, du plus vieux jusqu'au plus jeune.

Les juifs se sont donc sentis condamnés dans leur conscience à cause de ce que Jésus avait dit, mais aussi à cause de ce qu'il avait écrit sur le sol. Lorsque Jésus a écrit pour la première fois, il a écrit le premier commandement adressé au peuple d'Israël, à savoir qu'ils devaient aimer leur Dieu de tous leurs êtres et le servir lui seul. Ce commandement rappelait aux juifs qu'ils avaient été adultères envers Dieu, c'est pourquoi il leur a dit : que celui parmi vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Après avoir dit cela, il a écrit le second commandement, qui est : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

A partir de ces deux commandements, les juifs étant condamnés en eux-mêmes ne pouvaient pas lapider la femme qui avait commis l'adultère. Effectivement ayant eux-mêmes commis l'adultère envers Dieu, ils ne pouvaient pas souhaiter leur propre châtiment, et donc ne pouvaient pas souhaiter le châtiment de cette femme qui était leur prochain, et ne pouvaient pas la condamner (Jean 8:1-10). Nous comprenons donc par révélation de Dieu, que ce sont ces deux commandements que le Seigneur écrivait sur le sable.