Quel est le seul Chemin du salut ?

Le Chemin qui mène au salut est un Chemin resserré, que peu de gens trouvent. Ce Chemin est représenté symboliquement par une route de Montagne, qui part de la base de la Montagne, et qui va jusqu'à son sommet ; Pour y entrer, il faut avant tout renoncer à tout ce que nous avons, et à notre propre vie ; ce qui signifie que pour pouvoir entrer sur ce Chemin, et commencer à y marcher, il faut avoir absolument tout abandonné, et être délivré du péché.

Une fois que nous entrons sur ce Chemin, nous devons maintenant porter notre croix, et monter jusqu'au sommet de la Montagne en crucifiant notre vieil homme (notre nature pêcheresse), afin d'y rencontrer le Seigneur (qui nous attend et nous appelle au sommet de la Montagne), pour qu'il puisse nous revêtir du nouvel homme, créé selon Dieu, dans une Justice et une sainteté véritables (sa nature).

Le dépouillement de notre vieil homme est bien plus profond que ce que la plupart des croyants pensent. C'est l'image de ce que Jésus a fait dans le désert, lorsqu'il a résisté à toutes sortes de tentations, et qu'il a tout surmonté. De la même manière, après avoir tout abandonné, nous devons nous mettre à part, nous isoler dans la présence de Dieu, et nous dépouiller de la chair et de ses désirs.

Pendant cette période de dépouillement, il faut non seulement résister à la tentation concernant tout ce que nous avons vomi, mais aussi crucifier notre nature pêcheresse, en se faisant violence pour jeuner, pour plier genoux et pour prier afin que Dieu nous dépouille de notre nature. Et sans aller trop vite, afin de ne pas tomber, il faut le faire chaque jour de plus en plus, progressivement, car c'est ainsi que nous dépouilleront notre vieil homme et ses désirs. En allant contre nous-mêmes, contre la volonté de notre chair, qui veut manger, qui veut boire, qui veut dormir et encore faire tout un tas de choses.

Il est donc nécessaire de nous dépouiller progressivement dans sa présence, en commençant par jeuner et prier pendant un jour, et puis deux, et puis trois, et ne pas régresser ou abandonner. L'important n'est pas d'aller vite, mais d'avancer dans ce dépouillement, et de le faire par Amour pour ceux que nous voulons voir sauvés ensuite. Car nous le faisons par la foi, la foi que Dieu peut le faire en nous parce qu'il est Tout-Puissant, et par la charité, en offrant nos vies pour ceux que nous aimons, et pour l'Eglise de Christ. Car il n'y a pas de plus grande charité que de livrer sa vie pour ses amis.

Nous devons donc faire cela par la foi et par Amour, tout en priant chaque jour pour que Dieu nous dépouille de notre nature pêcheresse, de notre vieil homme, et qu'il nous remplisse de plus en plus de son Esprit et de toutes ses vertus. Nous devons le prier chaque jour pour qu'il nous donne la capacité de nous dépouiller encore un peu plus le lendemain, et nous faire violence pour faire chaque jour le premier pas et pour plier genou. Et si nous n'avons pas la capacité de faire plus que la veille, alors nous devons tacher d'en faire autant que la veille, afin de ne pas régresser.

Le but est que nous arrivions au sommet de cette Montagne, à la rencontre du Seigneur, qui nous revêtira de sa nature, afin que nous devenions de nouvelles créatures ; et ainsi nous pourrons entrer dans les bonnes œuvres qui ont été préparées d'avance, afin que nous marchions en elles ; nous pourrons faire les œuvres de Christ, car le Seigneur dit : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais et il en fera même de plus grandes.

C'est donc par Amour, pour que nous devenions des instruments entre les mains de Dieu ; que nous devenions des vases d'honneur, sanctifiés, utiles au Seigneur et préparés pour toute bonne œuvre ; afin de sauver le plus de gens possible ; que nous livrons nos vies et offrons nos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu ; et il est évident que pour pouvoir le vivre, nous devons préalablement avoir tout abandonné. Comme le dit le Seigneur :

Luc 14:25 Or de grandes troupes allaient avec lui ; et lui se tournant leur dit : 26 Si quelqu'un vient vers moi, et ne hait pas son père et sa mère, et sa femme et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 27 Et quiconque ne porte sa croix, et ne vient après moi, il ne peut être mon disciple. 28 Mais qui est celui d'entre vous, qui voulant bâtir une tour, ne s'asseye premièrement, et ne calcule la dépense pour voir s'il a de quoi l'achever ? 29 De peur qu'après en avoir jeté le fondement, et n'ayant pu achever, tous ceux qui le verront ne commencent à se moquer de lui ; 30 En disant : cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever. 31 Ou, qui est le Roi qui parte pour donner bataille à un autre Roi, qui premièrement ne s'asseye, et ne consulte s'il pourra avec dix mille [hommes] aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ? 32 Autrement, il lui envoie une ambassade, pendant qu'il est encore loin, et demande la paix. 33 Ainsi donc chacun de vous qui ne renonce pas à tout ce qu'il a, ne peut être mon disciple.

Ce passage nous confirme que c'est seulement après avoir renoncé à tout que nous pouvons commencer à porter notre croix, c'est à dire à crucifier notre vieil homme ; et à suivre Jésus sur le Chemin du salut. C'est pourquoi nous devons bien examiner la volonté de Dieu, l'appel de Dieu ; et faire notre choix, à savoir : voulons-nous suivre Jésus véritablement, ou pas ? Sommes-nous prêts à tout abandonner pour le suivre et à aller jusqu'au bout, sans regarder en arrière ? Ou bien sommes-nous comme les autres croyants, qui se disent de Christ, et qui l'appellent : Seigneur ! Seigneur ! mais qui ne font pas sa volonté et que Dieu rejettera ? N'oublions jamais qu'il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.

Luc 9:57 Et il arriva comme ils allaient par le chemin, qu'un certain homme lui dit : je te suivrai, Seigneur, partout où tu iras. 58 Mais Jésus lui répondit : les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. 59 Puis il dit à un autre : suis-moi; et celui-ci [lui] répondit : permets-moi premièrement d'aller ensevelir mon père. 60 Et Jésus lui dit : laisse les morts ensevelir leurs morts ; mais toi, va, et annonce le Royaume de Dieu. 61 Un autre aussi lui dit : Seigneur, je te suivrai ; mais permets-moi de prendre premièrement congé de ceux qui sont dans ma maison. 62 Mais Jésus lui répondit : nul qui met la main à la charrue, et qui regarde en arrière, n'est bien disposé pour le Royaume de Dieu.

Rappelons-nous des paroles de Jésus, qui nous dit que celui qui voudra sauver sa vie, c'est à dire la garder et vivre selon son bon plaisir, la perdra, mais que celui qui livrera sa vie pour l'Amour de Christ et de l'Evangile, la sauvera :

Marc 8:34 Puis ayant appelé les troupes et ses Disciples, il leur dit : quiconque veut venir après moi, qu'il renonce à soi même, et qu'il charge sa croix, et me suive. 35 Car quiconque voudra sauver son âme, la perdra ; mais quiconque perdra son âme pour l'amour de moi et de l'Evangile, celui-là la sauvera. 36 Car que profiterait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il fait la perte de son âme ?

1 Jean 3:16 A ceci nous avons connu la charité, c'est qu'il a exposé sa vie pour nous ; nous devons donc aussi exposer nos vies pour nos frères.

Jean 15:13 Personne n'a un plus grand amour que celui-ci, [savoir], quand quelqu'un expose sa vie pour ses amis.